Santa Barbara
Un petit passage sur le blog d' ISDAEL de Céret m'a ammenée sur un billet, "Décembre arrive à grands pas", où Isdael nous parle de Sainte Barbe et des traditions de l'avent. Cela m'a rappelé que je venais d'en photographier une magnifique dans la galerie d'antiquités de mes frères à Paris, il y a quelques jours. Je vous présente cette beauté qui fut une grande martyre.
Voici son visage en gros plan :
C'est une statue en pierre du tout début du XVIe siècle, de l'école lorraine, probablement de Nancy ou des environs. Son élégante polychromie n'a été révélée que récemment (en juillet dernier) par mon frère Gilles qui avait pris soin de bien la nettoyer.
Sainte Barbe -ou Barbara- aurait vécu au milieu du IIIe siècle, à Héliopolis (actuellement Baalbek, au Liban). Son père, Dioscore, pour protéger sa virginité et l'éloigner du prosélytisme chrétien, lui qui était un païen, l'aurait enfermée dans une tour. Peine perdue : un prêtre chrétien déguisé en médecin réussit à y pénétrer. Barbara avait percé une 3e fenêtre pour y nicher la représentation de la Trinité, ce qui déplut à son père, qui mit le feu à la tour. Mais Barbara réussit à s'enfuir.
Retrouvée, elle fut amenée devant le gouverneur romain de la province qui la condamna au supplice, d'autant qu'elle refusait d'abjurer sa foi, malgré les tortures (parties du corps brûlées, seins coupés...). A la demande du gouverneur, son propre père lui coupa la tête. L'histoire dit que celui-ci fut châtié par le ciel en ce qu'il fut frappé par la foudre.